L’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA) est fière de présenter son dernier document d’orientation intitulé « Adaptation, résilience et atténuation grâce à l’agroécologie ». Ce document complet plaide en faveur de politiques transformatrices qui intègrent l’agroécologie dans nos stratégies climatiques. Alors que l’Afrique est confrontée à des défis climatiques sans précédent, ce document souligne l’urgence de passer d’une agriculture industrielle à fortes émissions à des pratiques agroécologiques durables qui renforcent la résilience, améliorent la sécurité alimentaire et garantissent la viabilité économique des communautés les plus vulnérables du continent.
Principales idées et recommandations :
Cette note politique s’appuie sur des recherches approfondies, dont plus de 100 études de cas, et sur des interactions avec des acteurs clés dans plus de dix pays africains. Il aborde des domaines critiques tels que l’adaptation, le financement, les pertes et les dommages, et la nécessité d’actions climatiques authentiques et efficaces, ancrées dans les pratiques agroécologiques.
Les principales recommandations sont les suivantes
Donner la priorité à l’agroécologie : Faire de l’agroécologie un thème central dans la prise de décision liée au climat, en reconnaissant son rôle dans l’amélioration des pratiques agricoles durables et la garantie de la sécurité alimentaire.
Respecter les engagements financiers: Plaider pour que les pays développés respectent et dépassent leurs engagements en matière de financement de la lutte contre le changement climatique, en privilégiant les subventions plutôt que les prêts afin de soutenir efficacement les communautés les plus vulnérables.
Rendre opérationnel le Fonds pour pertes et dommages: Veiller à ce que ce fonds soit accessible et géré de manière à ne pas accroître l’endettement, en soutenant des actions durables telles que l’agroécologie.
Fixer des objectifs mesurables: Fixer des objectifs et des indicateurs clairs et exploitables afin de mobiliser des ressources et de mettre en œuvre des mesures d’adaptation durables.
Pourquoi c’est important :
Le secteur agricole africain, qui dépend principalement de l’agriculture pluviale, est confronté à des risques importants liés à la variabilité du climat. La mise en œuvre de pratiques agroécologiques n’est pas seulement une nécessité, mais un impératif moral pour protéger et autonomiser des millions de petits producteurs de denrées alimentaires et de communautés autochtones. En soutenant la biodiversité, en réduisant la dépendance aux intrants chimiques et en favorisant la résilience locale grâce à des pratiques traditionnelles et innovantes, l’agroécologie offre une voie vers un avenir durable et équitable.
Rejoignez-nous pour plaider en faveur d’une transformation qui place la résilience, l’intégrité écologique et le bien-être humain au cœur de l’action climatique.